samedi 4 août 2018

En frêles fanes


En frêles fanes est assiduité de fleurs
l’eau retirée - et la forme resta inaperçue - mais bercée
astreinte sans férir
et la forme fleurir ne veut plus rien dire
(cependant que je m’assagis, j’ai moins peur)



Reste la vie imputable aux racines ( très hautes racines ) et l’acier de la rue
( et l’armoise - et nous en ce nuage - ) nous
toujours plus aveuglés par l’été
- ce déjà passé - mais confiants dans la fleur
ce qui fut ou ce qui sera



Comme toi - tu dis : ton œil et mon œil -
nous nous inquiétons de l’eau.
Elle se retire de nos - bras ou branches quelle différence ? -
membres flétrissent et
aucun œil ne fleurit plus - pas une anémone
la fille de vent économe se garde ainsi de mourir
sur son vertige -
la réponse des eaux - dans le rêve - se ramifiant
comme racines vers le haut
se ramifiant. C’est un fleuve feuillu 
que je retrouve
- et nous en ce nuage -



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