vendredi 5 octobre 2018

Le sais-tu, oui !


Le sais tu, oui ! pour moi voici des ans, voici
Toujours que ton sourire éblouissant prolonge
La même rose avec son bel été qui plonge
Dans autrefois et puis dans le futur aussi.

Qui plonge - ce bel été, et avec : ton sourire - au passé.
Cet été oui, est déjà conjugué.
Mais ton sourire, lui, dorénavant dans mon souvenir seul
que mots et faits de fleurs prolongent.
Et cela prend forme, à mes yeux, et feuilles
et veut bruisser.
Ainsi des asters amelle - beau deuil rosâtre -
grandis dans le feu.

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