Pour occuper mes mains.

Pour occuper mes mains.

Un poème - le temps de sa confection - pour occuper mes mains.

On ne se vêt pas d’un poème et encore. Le corps d’un poème dans

la nuit à revoir la suite milan à revoir

ainsi de suite

objectif milan

Lui que voit-il ?

Toute la journée à tourner. Il voit cependant l’œil du cheval

au champ de vision binoculaire limité mais à la grande pupille horizontale

l’œil du cheval bai dans le pré qui ne le voit pas mais a vu au pied du muret

le chat qui a vu le discoglosse.

ainsi de maille en maille le discoglosse se débat dans la gueule du chat

ou le glissement de terrain

ou le milan

a quelque incidence sur l’absorption du maillon

( la syncope )

ah !

- bien maladroitement j’en suis à opérer les diminutions à l’intérieur du travail

diminuer sans l’effet d’escalier voilà le défi

pour occuper mes mains -

où l’aiguille a glissé l’œil est perdu. Dans la paille il est temps.