vendredi 27 décembre 2019

Regardant la peinture de Balthasar van der Ast.


Regardant la peinture de Balthasar van der Ast.
Regardant d’où vient que cet iris semble tellement un crâne,
le périanthe ossifié autour de deux concrétions génitales charnues,
grosses comme des burlats
- ou bien ce sont plus à leur place des amygdales engorgées, et la langue
pend altérée hors de la cavité buccale -
qu’importe, mais un crâne fort de ses pensées en son for intérieur bout
et exulte grimaçant. Ce silence concret est d’or. Le scabreux rictus éclate
dans l’ombre, d’un vieillard furtif à l’affût de Suzanne ? ou
d’un secret gardé dans l’orbe pétulant.

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