jeudi 30 septembre 2021
Le gué
Le gué étant transversal, le saut
par-dessus-lui haussé. Oui.
Tu prétends ainsi
éviter les obstacles ? Ou les surmonter ?
Ou faire avec, selon mes moyens.
Jeu ˄ jet (avec mes moyens, à gué). Malgré les
embûches, ô gué !
mercredi 29 septembre 2021
(parce que je suis « tombée » aujourd’hui sur Le Pré
(parce que je suis « tombée » aujourd’hui sur Le Pré :
- premièrement : que ma subjectivité soit ma hardiesse.
(saute donc !)
- deuxièmement : que tous les embâcles de ce ruisseau (les
mots à l’endroit du gué
y compris) ou (˄) les à-côtés (les berges aussi),
constituent
mardi 28 septembre 2021
"Allons ! Allons ! Ose un saut !"
Allons !
Allons ! Ose un saut !
- la disjonction (la somme logique), est
riparienne (s’il est dit que l’inclusion
n’est pas moins vraie que l’exclusion) -.
Est vraie la disjonction inclusive, aussi,
c’est l’usage seul de la logique qui nous méprend.
Tu veux dire de la
logique économique ?
N’opte pas,
saute ! Le pied brise le monde et
reconstruit le monde, comme le temps.
Avatar de Kali submersible, tes jambes radiaires inventent
l’espace
rivulaire, ce rapide, ce ˄ qui fourmille des mots et des
motifs, des vies :
vertigineux, verdoyant déséquilibre.
Je vois ! Le sempiternel
renouvellement du manque !
Calliclès, pendant que nous y sommes ! Nous y sommes.
Hum. Voici l’exorde timoré ; l’humble mise en
jambes.
lundi 27 septembre 2021
Le saut dialogique
Le saut dialogique est le ressort de ta
participation : faute de mieux (de grive !),
on a la musique. C’est
pas faute de : contente
- contentée - par ce jeu des formes où tu
te trouves, la métaphore (pour transport) est ta
justification.
dimanche 26 septembre 2021
Ils trament quelque chose.
Ils trament quelque chose. Tu ne saisis
d’abord pas, faute de vocabulaire. Et c’est le
texte du monde, le texte que tu lis.
Tu déchiffres, tu t’escrimes (ta plume à toi,
pour lame affine.) Calame ? Tu transcris.
vendredi 24 septembre 2021
Sa place.
Sa place. Mais assure-toi de retomber. De
« bien » tomber (en esprit). (gare à la
noyade !)
Souviens-toi
d’atterrir dans les règles (de l’art),
oui, souviens-toi de
l’impact. C’est le commandement
essentiel, et viens à l’esprit bienveillant, débonnaire.
Le plus important. Ce qui t’importe
t’emporte. En levant les yeux tu croises la sittelle
et le grimpereau, tête-bêche, fière allure de coursier
miniature, dépêché. Sont incurvés sur la tâche verticale.
(Et toi aussi tu participes au mécanisme
perpétuel.)
jeudi 23 septembre 2021
Parce que tu brasses l’air ?
Parce que tu brasses
l’air ? Parce que
nous embrassons la totalité, le pied s’affermit
dans l’élan, sous le ciel de lit la tant verte
renverse, l’effusion de verdeur en maintes
voussures où l’esprit chevronné, débonnaire,
a jeter son dévolu. Sur ?
A son dévolu, son
éternel retour au manquement, au trou d’air.
Bondis ! lui
enjoint l’oubli. À travers la profusion
d’espaces tombant vers lui, l’esprit lui échoit, à lui
aussi,
un intime point de chute, serait-ce sa
place ?
mercredi 22 septembre 2021
J’hésite.
J’hésite. Encore ?
Embrasser implique de l’engagement,
l’avancée enserrant l’entièreté du champ.
Comprendre. L’arc clavé de tes jambes comprend
les rives, le ru, les pierres à l’endroit du gué, l’air
où tu t’élances. Ainsi dans ta langue un ciel adventice.
mardi 21 septembre 2021
Embrasse la terre
Embrasse la terre avec tes pieds. Bon. C’est possible ça ?
- Ne dit-on pas
embrasser avec la langue ? Alors ?!
Oui. Enjamber serait plus propre néanmoins. Propice ?
Oh, dis donc !
Moins ambigu par-dessus le gué ;
lundi 20 septembre 2021
Inscription à :
Articles (Atom)