Ogresse plongée dans le champ
mes enjambées écument
le fond
toute fleur est une bouche-enfant
corail où nourrir d'amour
bordée de cris
toute fleur est un œil qui hume
l'écart
des sensations
un pré madréporique soutient ma nage
Le pré presse au
présent
je connais la douleur
quand l'herbe grande et grenée
je porte la tête calcaire
en avant des mains
madrées
gravides
pourtant
lui seul me désaltère
reconnaît l'ogre et l'enfant
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire