Parce que la pensée discerne ou incorpore
façonne les intervalles au
même titre que les choses et les corps
compose avec, et en composant s’accorde de jouer ou
se permet le dissentiment avec les mots, d’un jour à l’autre
difficilement ajointé
à la nuit, comment, au
nom des choses, je descelle des
pierres et décèle
un poumon.
Son et sens naissent dans ces intervalles.
Je ne prétends pas
avoir vu distinctement
j’entendis :
trouve-moi, réelle, impossible à confondre
si
visible dans ta voix
alors tu es réelle
J’assiste (de loin) à la parade nuptiale des deux merles sous
le pommier
ils se poursuivent en sautillant
course en cercle bec ouvert
sur lequel le crépuscule est venu
s’appuyant sur leur chant :
tout le reste exclu
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