quand je vois Saint François
- c’était avant les stigmates - parlant avec les mains
(ils jasent : pies et geais n’ignorant pas l’oiseleur,
chardonnerets sagement, merle et
oies florissantes, et jusqu’au coq, crête érigée)
sous la jeune plantation, et qui orchestre : ce qui croît
rayonne de vitalité et de foi dans le monde.
Mais croisse le poème de préférence
RépondreSupprimerCelui qui parle avec les mains
n'ignore pas tes poèmes,
tu les réciterais volontiers
comme un oiseau des marais,
effleurant à peine l'eau
et son orchestre d'ondes.
Ton public serait caché dans les arbres,
en pépiant abondamment
- comme il se doit -
Celui qui parle avec les mains
ne cache pas les oiseaux
dans son chapeau,
c'est un magicien
qui te confie ses secrets
juste avec quelques gestes,
pour que tu les interprètes
toujours en musique.
Saint François passant par là
t'écouterait d'une oreille discrète
en traduisant pour Messiaen
le catalogue de rêves
et de chansons.
C'est celui qu'on écoute encore aujourd'hui,
des mélodies que l'on sème,
accompagnées de tes poèmes...
RC
Merci René, pour ce répons que je découvre ce soir, en passant un peu tard...
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