Tout un jardin repose sous terre
jardiner c'est déplacer les pierres
enfers expiations
au son des houes des fossoirs des pourquoi
au son des où profonds des pierres
refuge des expirations
l'hiver je marche dans
la musique de roses
dévoyées
je recense la mort
il y a de brèves éclosions
fragiles comme du verre
épanouies au bout des doigts
entre les pierres
résurgentes
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