Salis de cendre et de poussière bras cheveux
blanchis parce qu’ils moissonnent dans la bise
ils : toujours en avance - ici c’est ainsi qu’on nomme
le vent du nord -
elle n’embrasse pas elle mord attise les plaies dans les
arbres
des yeux coulent
nous vésuviens transis ce que nous voyons l’ordre
des moissons avance la paille - et la sanie des regards -
comment dire ce qui se disloque dans l’air
avec ce qui lie ?
À toi qui voulais défaire le temps leurs scories de forge -
l’empire laitier mitraille -
emplissent
les poumons.
Mais debout nous sommes
aux mains le jus des cassis.
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