Mais dans le même souffle pousse le moly, fleur de lait,
herbe de vie, antidote au vent vireux
et à l’atropine (c’est le principe actif de la jusquiame
qui perdit les compagnons d’Ulysse
changés en porcelets par le philtre de Circé).
(comme l’oubli serait bon, comme
il serait doux de s’oublier, ici aussi)
Donc, le moly (le galanthe ou encore la perce-neige)
vient calmer nos
alarmes,
palier l’absence de beaux jours,
il apaise et grandit en beauté.
Et nous restons humains.
(c’est mars qui fournit ainsi le mal et l’antidote,
Mars Gradivus, le dit-on,
tout autant que vengeur.)
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