Les merles ébouriffés
fichés à terre sous les pommiers
sont là moins oiseaux qu’il ne l’est, lui.
Le vent tétrapode les
survole,
et il retourne sans cesse ses traits dans leur plumage.
Son sang chaud flamboie dans les dessous
se propage en montant avec panache jusqu’à retrousser
au loin la
courbe terrestre.
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