agitée de troubles.
Je m’apprête à chevaucher le bois,
prise des mêmes grelottements
portée par le clapot limpide des feuillages
j’anime des liens buissonnants
des gouttes invitent au jeu d’optique
sur chaque limbe exaspéré
(des loupes) chatoient
(si la haie a quelque chose à voir avec la sorcellerie
ou simplement la clairvoyance, le pouvoir
d’orienter le monde
alors elle l’oriente
le décentre
orgueil dompté en soi !* (à l’heure du disciple*))
j’écoute sa voix démultipliée
je divague dans son ombre
m’enfonce dans sa réflexion
*Marina Tsvetaeva, « Leonardo », in Mon dernier livre, 1940
traduit du russe par Véronique Lossky
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