personne ne croit qu’il va l’obtenir
mais il persévère, la larve superflue dans son bec se tortille,
il persiste à nous suivre, le chat et moi,
sa crécelle subjugue,
comme un bruiteur poignant survolant notre allée
jusque loin de son poirier,
qui crie son règne terrifié
qui dénonce cet ordre terrifié qu’est toute la nature.
Aurait-il l’idée
de ce système de pertes et profits communicants,
la chaîne alimentaire dans laquelle nous sommes intriqués aussi,
et en remontrerait-il, accusant, réclamant justice ?
Ou bien il demande, à sa façon expresse, où livrer la larve qu’il continue
instinctivement de rapporter ?
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