bien là
et vigilants
se demandant (peut-être)
ce qui fait obstacle
à leur patrouille
sinon mon corps ultraphone
et sans défense aposématique
(ce qui ne fait pas de moi un ami
ni une proie intéressante, non)
sinon un mur (aveugle)
sans réflexion (peut-être)
écholocalisant pourtant mon inanité
baladeuse et naïve
mais en silence (ou suis-je sourde aussi ?)
sans crainte donc de fenêtre aveugle ?
Sans espoir de faille ?
Pipistrelles dans la parenthèse de leurs ailes
refermées
mutiques
et dans la parenthèse de la fissure
retranchées
au mur que je scrute curieuse
de leur devenir
interrogent ma réalité :
je suis une image aveugle, pensé-je encore
(peut-être)
désensibilisée ?
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