(un jeu à la vie à la mort
dans lequel chat, fouine, hérisson, lérot,
- réunis de nuit par le figuier -
moi maintenant attablée sous la lucarne
que ce figuier colonise
plaidant pour une paix illusoire (et hypocrite)
forte de mes oreilles fixes :
chacun cherche sa place dans l’espace
imparti, par rapport à tant d’autres
aussi démunis (impuissants dans la chaîne déprédatrice)
mais mieux dotés - comme j’envie
l’oreille mobile de tant d’entre eux
l’œil perçant, l’agilité
mais on ne peut disposer de tous les atouts
- non, on ne puis, résous-toi à accepter
ton handicap, ton statut de minable potentat :
frappe dans tes mains, fais du bruit
tout le monde s’égaye -)
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