ce tropisme, pour perdurer, se ressemer.
Le gel le saisit en plein élan
comme pour temporiser.
Différer le départ. Stopper le transport prématuré.
Le mouvement initié est converti en prudence
en prudente inertie, encore que la danse latente
et le discernement des pierres en disent long
sur cette vie, rien qu’à voir leurs signatures fossiles.
Je suis sur un chemin étincelant
de pierres sonores
rénovées par le froid, entre les interstices desquelles
bouillonnent les tortillons des lombrics
aucune ineptie mais l’attente
la réserve prudente
c’est seulement mon incrédulité et ma perplexité
qui me font prendre la discrétion pour inanité.
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