Pierres ébranlées souches rabattues
j'ai donné l'arbre à mes os
dans mes vertèbres choquées pousse son nom
la mémoire ligneuse de son être obstiné
bien que tendre infiltre
les deux mains bègues que la scie a tenues ensemble
je les vois pendre
à la hache est entré le cri
où dois-je descendre à présent pour former
l'arbre l'entendre
à nouveau ventre ou cerveau
comme on entend un fleuve
prolonger tout l'être par un écrit
qui en suivrait les méandres
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