d’impuissance première je regarde
le temps poursuivre
sa patine en imposant
des bords à ta vie
casser le corps dans sa
démarche de fuite
en avant une main ballante dans le
vide donne un rythme à l’oubli
quand tous les cadres du monde divisent notre
marche la vie en instantanés sans
lieu où perdure
ce blanc cassé à ton corps
morcelé prolonge comme un hasard
par ce qui noircit ta peau
d’une ombre sans retour
commence rentre sans couleur
par le chemin de sa robe où
l’image enrobe jusqu’à
deviner ton bord de corps
l’air vu comme un cadre -
toujours entre nous des attentes cherchent
des bords de peau s’évanouissent
un par un au premier geste
son intensité les intègre t-elle
pour la beauté l’amour
combien de fantômes fusionnent
comme les enfants jouent
l’hiver avalent la buée de leur bouche
mais tu fais danser ma saute d’images elle
tombe dans ce que tu désires et
dune jambe légère disperse ses atomes
dans tous les bords du temps
jusqu’à la disparition
mais tu peux encore monter
dans mes yeux
et une présence cherche le
reste de ton corps où limage continue
de vivre en saccades
pieds joints dans le vif du paysage
l’énergie noire précipite ton attraction pour les bords
fugitive le temps te donne ses étincelles
mais c’est nos mains qui déplacent
les lignes agitent
les volumes et
prennent la mesure de l’infini
des cadres où
tombent et se relèvent
les corps
et mes mots s’épuisent
à différer l’instant de ta prise
sur la pellicule du temps
rien ne point plutôt une déchirure
ton corps noir en
début de flamme brûle limage
d’un mourir faisant respirer la vie
vers le débordement dans ton cadre
d’où la robe éclatée en quelque
figure rejoint les étoilements
d’espaces à dépenser
comme pour soutenir l’effort
à soulever la consistance autour
de ton corps
robe de la robe tu t’habilles d’une
chair pour te relever
au début d’un tableau déjà encadré
image de limage et mes yeux
mettent le doigt sur ton articulation
qui aiguise ta silhouette ton squelette
une artère gonflée par la recherche d’empreinte
sur le sol avec le poids de ce qui
gondole déjà sous le
décharnement des mains
attachées à l’illusion de bords
sans déprise glace brisée sur le
mystère de la naissance
comme un éclat érotique
du plus bel inutile
cheveux lâchés à
l’intérieur du vide
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire