Appuyée contre la grille je suis
la glycine
ses lignes ondulatoires je suis
comme un esquif sur sa mer vaste
et tempétueuse
- sa portée -
à tenter de la réduire
et l’oiseau va et vient
portant bourre et broutilles
utiles pour la confection
du nid rien
ne l’empêche et il file son chant vif
tandis que je projette
(je sais) un poème enchevêtré
qui ne confortera pas le mien
logis
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