Une mésange charbonnière piétine en m’attendant.
Cette fois-ci je viens avec des cendres.
On nous voit de loin, moi mes reliefs et mes sabots
venir troubler le luxe de ce très lucide hiver
( au moins autant que tu voulus bien le dire Apollinaire :
On
voit venir au fond du jardin mes pensées )
dans ce qui est ma loge autant que celle des oiseaux : aire
meule précieux glacis, elles montent toucher à la lumière
avant de redescendre comme un large éventail pulvérisé en
vol
poudrer la terre le sol
de mes pensées déployées - dilapidées ?
-
entre mes mains la voix sans paresse
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