samedi 28 août 2021

À fragmentation 201


 

6 commentaires:

  1. Parce que émue, peut-être... "Prendre" et photographier sa propre présence, ça n'est pas anodin, même en toute simplicité (et sincérité). Il y a tant d'écueils à éviter, et tant à redouter, à commencer par sa propre, et nue, véracité. Comment faire de la nudité une chose simple (ni esthétisante, ni provocatrice), un sensation élémentaire et vivace, un fragment de la vie qui nous interroge durablement ?
    Encore merci, Stéphane, pour votre bienveillance et votre assiduité.

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  2. Vous êtes Adèle dans votre vérité nue ! Votre corps devient mots et poème... La peau aime. L'exercice n'est pas simple et, j'imagine fort bien l'introspection de cet instant miroir. Émotions ! Merci.

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  3. Je sors juste de l'exposition Courbet/Picasso (Musée Courbet d'Ornans): j'ai retenu cette phrase, applicable à la peinture, mais sans doute pas seulement (je l'entends pour mon compte !) du critique Jules Antoine Castagnary : "Courbet avait toujours senti que la chair est l'écueil de la peinture, c'est là qu'on prouve qu'on est maître. Le nu c'est l'attraction fatale et le contrôle décisif." C'est toujours drôle cette rencontre d'un monde déjà là, que tu ignorais, et qui vient soudain confirmer ton "motif" !

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    1. Le motif est émotif. Je vois votre nu comme une continuité de votre œuvre. Comme un point d'étape de ce temps hors du temps qu'est la création. Les peintres et le nu sont spectateurs.. Vous en êtes en plus actrice. Ce qui rend la chose encore plus intime. Merci pour vos partages Adèle...De vous je suis témoin fidèle. Belle journée !

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  4. Quant à Picasso et son "DIRE le nu" d'un seul tenant... Il est si fort !
    Encore merci, et bonsoir Stéphane !

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