Ces fleurettes, ce sont des lys ? Des liserons !
Bien sûr ! Liserons, chrysanthèmes, cyclamens !
Célimène réfléchit la saison,
mieux qu’un miroir son regard suspend le signe,
sous le tabard l’armure reluit de tant de
compassion. Sous l’armure le cœur
léger, repart la
énième foi
en l’automne, la énième fois l’amour
reprend, le pas se prend dans le rai tiède
herbeux où erre la cheville ouvrière ; elle danse.
Il n’y a pas de coup de grâce. Pas
de traque et plus rien n’enjoint ni n’assène.
Le chant de l’oiseau amplifie l’air,
lui qui tout d’abord s’était tu,
les buissons s’ébrouent sous la dorure du
coucher.
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