Aucune n’est visible. Mais comme la fleur invisible
elle embaume (bien que je n’aie pas décidé encore de creuser
ici
une fosse
Y Sang, que faisais-tu à cette heure-ci sur la
falaise ?*)
de mèche avec le vent
mèche odoriférant le poème de la nuit, ou est-ce un leurre
est-ce un leurre
cette fleur même invisible.
Effluves mêlées de l’allée, couloir
où chasse le vent - noir -.
Nuit noire - bosquet muet -
là se perd l’occasion de témoignage
(l’alliance perdue, le testament oblitéré au fond de cette nuit)
dont ne demeure que le sombre prologue,
alors que je disais à l’ami : l’œil est taré mais le pied ?
Le seul pied pour reprendre cette nuit.
Incarné sans mesure.**
(Même invisible)
*avec Y Sang, "falaise", in Plan à vol de corbeau, La Barque, p. 58
** Alexis Audren, Sauf le sauvage, inédit
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