Regarde tomber le jour ou bien suis les jalons
que font, de loin en loin, les tiges grêles – noires
à contre-jour –
grandes, grêles et tragiques, des pleurantes dans le couchant [molène Bouillon blanc]
et torses parfois (mèche déviée, fuyant la mémoire et la poix ?)
pleure avec elles
elle savait furtif le chemin entre les molènes
feutré le limbe au-dessus
(se faufile encore son ombre dans leur ombre argentée)
La hampe en bordure contorsionne le reste de lumière
Tourne ça comme tu veux
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