(si je roule, tu roules
si je longe des lisières, nous longeons des lisières, des haies, des prés, des champs,
j’avale des parallèles,
j’arpente les bermes qui sont des espaces neutralisés
pour notre confort de rouleurs –
avant-première-ligne d’un autre monde, végétal et animal
non investie par nous mais prise sur le vôtre : nous ne doutons pas
d’y être maîtres quand bien même elle ne nous intéresse pas ;
nous y déposons nos trophées routiers (quand nous assumons nos trophées). Entre ces lignes
ils restent à pourrir. Des charognes qu’on déplore
et jusques à quand ?)
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