Qui du bois ou de la pluie crépite ?
Nuit, j’appelle le vert des prés. La poussière. L’élytre et
l’archet, le bouclier.
Bref, un chant bref.
Au lieu de quoi les arbres volent, branches écartées dans
les champs contraires. Nuit percée, dispersée. Pluie diagonale sur la fenêtre
en suspension. Longues mèches au rectangle de l’âtre.
J’écourte ou rallonge cette nuit avec des mots. Détresse et
trace. Je vais par la pluie coupante, avec le vent véloce. J’entends : la
voix de torche s’éteint.
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