L’obscurité est tout autour - cécité pour voir je n’y suis
pas encore -
je n’y suis pas.
Ombre n’est pas obscurité je la vois clairement.
L’ombre est douce et changeante, fluctuante comme l’est l’eau
ou encore une aile, un lit, des lignes, ocelles tremblées, qui respire couchée.
Surfaces qui se touchent, quel angle vous formez, le dépôt produit l’ombre.
Alors que l’obscurité tombe.
Pour l’heure - cet été déjà passé -
juste pour mémoire
le cyclamen de Naples « Amaze me » - l’inespéré,
ici sera jusqu’aux gelées -
fleurit et perce l’obscurité.
Humble nu auriculé,
quel chant ramènes-tu ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire