Cyclamens en parterre erratique. Que font-ils là, cette
année,
à cet endroit de la banquette, sous la haie, où on ne les avait
jamais vus ?
Si loin de Naples.
La haie pourrait faire tente. Table et tente. Ou temple.
Sous l’arche sombre serait l’illumination propitiatoire.
Là ferait un sanctuaire itinérant.
Couronne ou cercle de sang - de l’erratique centenaire
-
apparue soudain à l’endroit transitoire et tant piétiné de
l’alliance
- à pic - du témoin et du contemplé.
Là-bas sans conteste éclaire une lueur de Tabernacle.
Je marche vers elle et je vois un indéfectible collier
d’oreilles.
Et couchée sur le sol, au plus près de la bouche
j’entends mieux rouler la terre. Et que les cyclamens
font un moyeu au soleil.
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