Ô le vacarme de printemps ! Où des chemins de sous-bois
se perdent avec toi - mais rien n’est jamais perdu -
déroutés par des moires qui font des mires instables,
et dans les champs la noue bleutée engloutit les traces.
C’est quand tu perds pieds dans les ronces que tu renonces
à toute signification. Pourtant les faits concordent, ils
t’exposent
à la déraison des germinations, explosibles missiles
dans l’air même et en sous-sol la vie travaille à foison,
à recouvrir la stérile prophétie des restes, des morts, des mots,
rien : chablis étendus en travers de ton chemin, en
premier mobile.
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