Je suis le chemin.
À pénétrer le silence nival -
ce régime tout spécial du transport - de mon regard
de naturaliste calme et perplexe - qu’est-ce qui
était là, au fait, et composait cette vision ?
Qu’est-ce qui étaie-là
ta vision, tu veux dire, quel fait ?
Quelle neige me compose et m’unit ?
J’accommode l’œil à la courbure du champ agrandi
- une extension de l’aube où la haie a disparu,
transigeant avec la distance : plus rien n’est proche
ou
lointain, tout lévite - que viennent avec
légèreté épingler les merles.
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