Les merles ne disent rien.
Perçant la matière de l’air en tous sens
comme arrachés à eux-mêmes, ils fondent sveltement,
et se réceptionnent sur le sol
(quand j’essayais en
vain de le fenêtrer).
Qu’est-ce qui est
tangible, alors ?
C’est le rythme qu’on donne à cette danse
aérienne et terrestre, ce manège
qui est le leur, qui est le nôtre, dont l’œil est le témoin
et l’interprète depuis notre affût. Transposé dans la consistance
du poème.
C’est
ça ?
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