Je suspends mon incrédulité au détour d’une spirée :
j’accorde ma foi à cette disposition végétale
qui veut le recul hivernal. Qui sacre de simples buissons
adornés des magnificences de l’hiver
ou c’est moi, qui fais d’une extension de réalité
un jardin imaginaire, le début d’une histoire.
J’écris mon histoire en regard du buisson.
La lumière, qui fait défaut maintenant à l’intérieur, je la cherche au jardin.
Au besoin, ne ferai-je pas prochainement entrer un arbre dans les murs,
pour la mesure ? Sûrement non !
J’aurais pourtant foi en ces effigies ! Mais non !
Il manque au Noël les conditions élémentaires
du langage. Il manque la nuit.
(nuit de la réalité hivernale en notre hémisphère.
Nuit de la prolificité, pleine et entière.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire