mardi 25 janvier 2022

Oh, c’est sans férir

Oh, c’est sans férir ! Passée la ligne flottante du ruché,
j’entre dans la forêt. Ici pas d’irréparable,
on accepte tous les coups : fûts en tous sens confrontés
les uns aux autres trament l’espace dense.
La forêt qui semblait plan s’avère perspective
 
intrinsèque. Cette perspective contrariée
ne requiert pas de mot : aucun schibboleth
car nul ne passe avec sa parole, mais c’est avec son corps
ployé, éprouvé au flanc et à la face,
désarmé, lamentable. À corps perdu ou le corps regagné.

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