Parce que le champ est là de tout temps
et le refrain se répète inlassablement -
à quoi pensais-je ? -, l’ennui guette
sauf à créer un monde verbal avec ces
choses perpétuelles que sont la terre retournée, les
ornières, le dégel.
Tout est dans ma tête, les mots qui composent le paysage
me composent - il me promène,
ça dépasse mon entendement, je n’y suis plus : je suis -
la boue du chemin fait un bruit de débâcle, de regain aussi,
(de cerveau en débâcle), un mouvement itératif et
le sol fuit.
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