D’un pied sur l’autre,
(au pied du liseron et du cyclamen)
et sans jamais poser la question de qui au juste t’aima ?
et sur quel
pied ?
Danse ! (et c’est
aussi la manière d’accorder les violons
et les flûtes.) Qui danse ?
Tous les pâtres imaginaires
suivront le mouvement des corolles
et le parfum des couronnes, l’églogue
est à son comble lorsque par bonheur
l’œil embrasse tout ce qui l’entoure.
Cependant ne nous ravis
la vue, Célimène,
ta danse est ronde et fleure l’automne déjà,
le sylvain cyclamen touche aux confins de l’été dans la
haie,
à l’orée du vrai, à l’orée de la vie.
C’est le vertige de tes variations infinies,
simultanément vraies. Quelque chose de nouveau
s’insinue dans la ronde, quelque chose se meut dans l’herbe
haute
et grise, (la mort
même remue), oh sans défricher
les fleurs aimées, ô Célimène.
What is any of this?
RépondreSupprimerC'est le fourmillement de la mort, d'où résurge la vie
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