Et ? Suis la
logique de l’amour.
Parce que nous cherchons tous à aimer, non ?
Cherchons le signe de l’amour, cette présence
qui étreint même nos bras vides. Un chaton roux
couché dans les cyclamens
un autre, écaille de tortue, dans les œillets gris.
Comment vous
parlerais-je ? Comment
lui parler, long liseron
remontant la
tige du chrysanthème
au point de tresser un paysage unifié
(non pas uniforme, et invariable), son expansion
spiralée semblablement en
quête de hauteur nouvelle
pour déployer son pavillon de suavité.
Indices de doux soir mouchetés sur la robe immaculée.
Nous retrouvons dans ces touches disparates
les signes de l’idylle perdue ? Ou
se retrouve le monde par petites touches
derrière le désespoir, ou derrière l’idée désespérante
de l’inconstance, de la précarité,
de l’impermanence.
Fourmillements continus
menus germes et morts insignifiantes
préludent à l’immense hiver.
Vois la désagrégation et la fermentation,
et tous les enzymes, c’est l’immense réserve de
constance, Célimène.
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