Et Centaurée jacée, Herbe d’amour,
Fleur de galant dit-on, dans la prairie exsangue de la mi-été,
mais elle, Jacée,
elle constelle
étoile
(que faire de ces ramifications sinon étoiler)
hémophile
(et toi, que fais-tu des tiennes, jamais assez
pour embrasser),
éclat d’où rejaillit
le lit de nouveau
amorce loin de l’hameçon de l’épi
et discrètement ubiquiste (toujours présente,
comme un amour)
elle revient hanter
- lambeaux filants sur toute paix -
(Manon
son chant déchirant
effile l’amour)
plus que chair rappelle
le temps
et sa couleur exhausse l’herbe.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire