La route serpente entre les chaumes.
Lacets déliés, frangés de simples : carotte surannée, millepertuis,
salicaires.
Ballots étagés en mur colossal,
un rempart éphémère, illusoire contre le temps.
« L’air de Manon » « In quelle trine morbide »
ploie aussi souple que les fleurs des fossés.
Je repense aux Enfants du Paradis, à l’ouverture de la seconde partie :
Garance pensive devant son miroir.
(Moi c’est un été sans regret, et sans répit.)
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