J’affûte mes perspectives, diamétralement opposables :
le pas ne pas.
Un rien m’agite, hautes erres dans lesquelles je poursuis
des portées ancestrales, des couvées,
des chemins de traverse.
À l’herbe cespiteuse
planifiée pour la multiplication des distances
le tallage,
la brûlure du gel assure l’unité,
mais moi je perds dépitée mon motif.
Une perte sèche. Avec la nuit j’attends sa paire
d’yeux inquisiteurs
sans présager sa défection.
Je le cherche dans cette sècheresse.
Je reviens sur mes pas.
Je reviens sur mes pas pour repères (et repartir).
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