Quand je prends la précaution de ne rien déranger
(mes pas sur la pointe)
ces trois brocards, grand’erre dans les ronciers, brisent ma réserve.
Ils m’ont vu
(intruse bien avant que je ne les vois)
ma présence incongrûment explétive dans cette forêt
où je cherche à résoudre l’énigme, sans savoir où je cherche.
Les prunelliers la gardent.
L’énigme préservée, la quête est préservée.
(Ce n’est pas un jeu d’esprit et ma sagacité s’émousse en forêt.)
Voici ma chasse gardée à jamais : j’aurai toujours un chat manquant en tête.
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