car le feu est feu et n’a pas besoin de mon ardeur
- ma présence quémandant son motif comme gage d’authenticité -
pour brûler
et, à la rigueur, je devrais pouvoir me passer
de la réflexion - sans parler de la rétrospection -.
Car je choisis de me faire face en veillant ce feu
sentinelle de moi-même avisée
ou plutôt non
démunie
(puisque me manque toujours le fondement animal)
puis la flamme attisée relance - ce tétraèdre dont
rien ne manque -
alors je vois que le feu a sa fin dans la flamme
comme l’expérience dans la formule
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