vendredi 19 avril 2024

et ce paysage

 

et ce paysage est un concours de morts qui admet la vie

et qui l’étaye

la cépée écartelée du coudrier

la ramure passible d’un frêne pour l’ascension de lierre

 

qui perd gagne, et c’est l’éloge de la ruine

pour le socle solidaire, pour l’échelle infaillible :

rien n’achève jamais la chose achevée

 

(sauf peut-être mon œil épris de rationalité soudaine :

éclaircir pour relever ce muret)

la chose que je vois en championne toutes catégories de l’économie,

avec l’exaltation que cette art requiert

 

paysage vertical, monde profus, recomposé,

déjà ma phrase à vau-l’eau sur cet entrelacs éblouissant,

contre-jour

 

aveuglant de réalisme

 

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