et c’est un sacrifice - c’est le sacrifice dont
nous fait offrande Giovanna Garzoni s’attelant
au réalisme, au défi de donner vie à des taches de
gouache colorée disséminées et conjuguées sur parchemin,
comme les six cerises en conjonction (telles des planètes),
reflètent et révèlent (presque) toutes la source de lumière
à travers meneau et croisillons simplifiés de la fenêtre.
Comment l’a-t-elle peint ? Quel point de vue peut nous laisser
croire que le chardonneret consentant posa près de la coupe de figues fraîches ?
Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre
la peintre harcelée par le mobile fatidique
n’a d’autre ressource que de composer avec la vie
(toujours d'après Giovanna Garzoni, Figues dans une coupe chinoise, avec cerises et chardonneret, vers 1650, gouache sur parchemin, Florence, Galerie Palatine)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire