peu importe, nous ne sommes pas les premiers
à tenter de passer ici,
sous ce noyer habillé de brume
noire comme les reliefs d’un sabbat
on le croirait, on y a cru, mais c’était avant
(désormais rien ne nous arrête plus)
(hum, dérisoire lente avancée
sans franchissement jamais)
Toi, ne cède pas devant les malheurs, mais avec plus d'audace
suis la route que te permettra la Fortune* aurait vaticiné la sibylle
et oui, on y va
après avoir marqué la pause sous le noyer.
*Virgile, Énéide, chant VI, 95-96
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