dimanche 27 juillet 2025

D’un pied sur l’autre

 

D’un pied sur l’autre, le cou tendu

vers l’arrivant

 

ciel pincé

d’un seul coup de bec

ils accueillent les hérauts du jour.


Le crépi vole en éclats

                                bouquet        sonore

il fleurit l’ossature contreventée 

et la torride verticalité

d’un jour travaillé, temps travaillé

qu’ils réprouvent

 

on ne sait pas depuis combien de temps ils vivent là

raillant, pleurant

incarnant la mesure du réchauffement

ils exercent leur plaintif témoignage

cherchent la chaleur du zinc

le son des départs

l’ampleur des plages.

  

Un seau valdingue

revient vaguement, hissé

par la poulie

comme un fanion

terne signal du début

des dérives, (un seau) comme dérivant

sur la mer qui s’étage.

 

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