Les sirènes s’approchent de l’îlot – notre loge haut perchée résonne
de hauts cris –
pleurs avertisseurs
si proches de vous
notre lassitude est parfois un théâtre ?*
nos pleurs aux élans de flambeaux pleurs pleurs leurres
glorifient le matin sur les toits brûlants
mais nous le savons : l’ombre [d’en bas] le cède à une certaine agonie
la vôtre
(fretin à nos yeux perçants, dans l’ombre des cours étroites comme des puits)
et nous veillons depuis notre altitude
gloire à vous, qui éternellement recommencez !
qui continuez comme la mer
votre amplitude précisément mesurée, mais avec un niveau fluctuant
vos soulèvements
vos soulèvements
en fonction de voix mieux parlantes et encore !
*Valery , « La jeune Parque »
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