Je me vois longer la couleur
en longues foulées
en enjambées lestes dans la compacité verte du
bas-côté
pour combler le temps encore le millepertuis les marguerites disséminées
De quoi as-tu peur ?
Je perds l’image par oblitération comme je perds la mémoire
Ces pas sont véritablement enchantés — comme on dit dans les contes — quelque chose les soulève ainsi qu'une musique et les porte dans la dimension vraie de la vie.
RépondreSupprimerAinsi le regard se fait perçant, et peut voir aussi dans la "nature morte" la matière du quotidien qui s'enfonce comme à travers un vitrail au-delà de la lumière.
Merci René ! Oui je cherchais (en écrivant) à relier le savoir (la flore, la botanique, les formules apprises du langage familier, de la littérature et de l'histoire de l'art, et oui la nature morte !) et la sensation (l'épreuve)... ce que les mots et les phrases, en mélange, dans leurs interférences, peuvent produire.
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