les grandes herbes du chemin de halage cachent les escaliers
étroits
dont nous ne voyons pas la fin
le parfum des troènes en fleurs et celui des tilleuls nous
devance : ici le monde
existe déjà dans la mémoire dès que j’ouvre les yeux
avec ces exhalations, c’est une cour d’école qui vient
s’aboucher ouvertement aux écluses prolongeant nos pas
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