Car il y a la propulsion,
et l’écrire nous la rend sensible.
D’un tressaillement le poème va loin devant
- javelot qui trouve mire en chemin, ou pas -.
Ou pas. Parfois il tombe à nos pieds, mort-né.
J’ai un accord avec le buisson, là-bas (devant lequel
pendit l’unique poire du poirier, puis
subrepticement, est venue la fleur se faire
effeuiller avant que ne me souvienne -
il était temps - ce buisson de spirée) aussi
inflammable dans la nuit que moi-même,
il se consume lentement - très lentement
d’une dépréciation de ses feuilles fait
esprit neuf, et respire je l’entend -
le feu de ses paysages intérieurs.
Son esprit souverain est sa palpitation
ce sommeil soupesé, ce reflux ? (Reine au
pré)
RépondreSupprimerLes ombres à couleur bleu marine
s'allongent sur terre
je vais aller pouvoir m'y cacher
j'ai confondu lilas avec glycines
il va falloir les arracher
Les bosquets aux fleurs mauves
n'offrent que des flammes froides,
leur feuillage a tout envahi
il se multiplie pendant la nuit
jusqu'à étouffer la lumière.
Le sommeil pèse sur le matin,
les végétaux sont ininflammables
l'érable dans son coin
reste des plus sereins
pourtant sa ramée est légère
je passe un accord avec le diable
mes rêves se cachent sous le lierre:
il tapisse mes paysages intérieurs
L'embarquement pour Cythère
ne conduit pas vers la route du bonheur.
Bien plus encore que les paysages intérieurs, le lierre colore la lumière du jour. le voyage alors n'a pas de limites.
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